Baptême : Son importance devant Jéhovah et dans la foi chrétienne

Dans la foi chrétienne, le baptême est un cap fondamental dans la vie d’un croyant. Qu’il soit plus ou moins en cohérence à ce qui est décrit dans l’Évangile, tout chrétien est fier de montrer à son prochain la preuve de son signe d’appartenance à Dieu. Aussi, s’il est naturel pour certains de se faire baptiser afin de suivre l’exemple du Christ, pour d’autres, en revanche, affirment que cela n’est point nécessaire, mais que seule la foi suffit pour être sauvé. Des doctrines parfaitement opposées et qui pourtant, parlent toutes au nom du même Dieu. Mais Jésus-Christ a dit « ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » , par cela, seules les Écritures Saintes sont capables d’éclairer davantage sur ce qu’il en est de l’importance du baptême de Jéhovah, et de l’importance d’entrer dans le baptême lorsqu’on prétend croire en Dieu.

Qu’est-ce que le baptême ?

Par définition, le mot baptême est dérivé du mot latin “baptizo” qui veut dire laver, mot issu du grec ancien “baptizô” dont la signification est d’immerger, plonger ou baigner quelque chose ou quelqu’un. Le terme baptême est utilisé dans la bible pour désigner le rite de purification d’une personne de ses péchés d’où le nom de baptême de la repentance ou le baptême de Jean, symbolisé par l’immersion totale d’une personne dans l’eau après avoir reçu la connaissance de la vérité, puis avoir accepté Jésus-Christ en tant que Seigneur et Sauveur (cf Actes 2 : 38). Dans l’Ancien Testament, on peut retrouver une préfigure du baptême dans la traversée de la Mer Rouge (cf 1 corinthiens 10 : 1- 4), qui témoigne de l’importance pour Dieu de faire traverser cette épreuve de purification à son peuple avant de recevoir l’alliance avec Dieu et de lui appartenir à jamais. Il en est de même pour celui qui s’engage dans le baptême, ne sera appelé chrétien ou disciple de Christ que celui qui aura réussi à franchir l’acte de l’immersion, symbole de l’enterrement de l’homme pécheur, jusqu’à l’émersion qui représente la résurrection dans le Christ, et la nouvelle naissance du nouvel homme sans péché. Le baptême de repentance, afin d’être réussi, devra être la suite logique d’une série d’apprentissage des textes sacrés, que l’initié est tenu d’entreprendre afin de connaître les volontés du Père, et de connaître le bien et le mal, et de ce fait repérer quels ont été ses péchés pour s’en détourner à jamais.

Pour qui est destiné le baptême ?

Toute personne ayant atteint l’âge adulte peut prétendre au baptême de l’eau ; en effet, il faut pouvoir être capable de reconnaître ses fautes pour pouvoir se repentir, c’est la raison pour laquelle les enfants ne doivent pas être baptisés, car non-conscients de leurs actes. La connaissance de la définition des péchés doit être primordiale afin que l’initié puisse accomplir sa repentance au fur et à mesure qu’il assimile les commandements de Dieu. Bien plus, il doit faire preuve de foi pour justifier son acte. La foi, qui vient de la parole de Dieu (Romains 10:17), est un point clé qui doit actionner la volonté d’abandonner les mauvaises actions pour suivre Jésus-Christ. En somme, le candidat en excellence pour le baptême est l’adulte qui décide de changer de comportement, en apprenant la Bible, il est conscient de ses péchés pour s’en repentir et accepter Jésus-Christ comme son Seigneur et son serviteur.

Pourquoi se faire baptiser ?

Comme évoqué ci-dessus, le baptême avait déjà une préfiguration dans la traversée de la Mer Rouge, elle symbolisait non seulement l’affranchissement de l’esclavage, mais surtout l’appartenance du peuple d’Israël désormais Assemblée de Dieu, détenteur de l’Alliance, des lois de Dieu et des rites, de la terre promise. Il en va de même pour celui qui veut sortir de sa condition de pécheur. À celui qui regrette son passé peut dans le baptême, aspirer à une vie nouvelle dans la paix de Christ, par l’ensevelissement du vieil homme, et la naissance de l’homme nouveau et juste, qui est la postérité du deuxième Adam qui est Christ (cf : Romains 6:4), et de ce fait échapper au jugement des incrédules (cf Marc 16 : 16). Jésus-Christ Lui-même insistait sur cette notion de naître de nouveau dans son entretien avec Nicodème (Jean 3:5), seuls ceux qui sont nés d’eau et d’Esprit peuvent entrer dans le royaume de Dieu : c’est le seul chemin d’accès ; hormis le baptême, pas de salut, ainsi toute autre forme de démarche spirituelle comme la première communion, confirmation, et autres ne seront pas pris en compte au jour du jugement ( 1 corinthiens 4:6). Si Jésus-Christ face à Jean-Baptiste avait insisté pour se faire baptiser, c’était un moyen de montrer aux hommes, le chemin de salut agréé par le Père (Matthieu 3:13-17), et du don qui précède le baptême, le titre de fils bien-aimé, l’appartenance à Dieu.

D’un autre point de vue, le baptême peut être interprété comme un acte d’amour pour Dieu, car pour celui qui s’y engage, acter le désir, à l’image de l’église, signifie se mettre dans une relation sérieuse avec Dieu l’Époux, et d’abandonner le monde en changeant de comportements.

Qu’est-ce que Dieu regarde le plus dans l’engagement du baptême ?

La foi, premièrement, car c’est dans la foi que le Seigneur intervient. La foi vient de la prédication, et la prédication vient de la parole de Dieu. C’est par la foi que l’on arrive à recevoir les premiers miracles de Dieu (guérison, délivrance, bénédictions), c’est un levier majeur à entretenir au moyen des œuvres. Croire doit impliquer les œuvres, car sans les œuvres la foi est morte (Jacques 2:26). Les œuvres de la foi sont la renonciation à la débauche et à l’idolâtrie, le respect des lois et des commandements, la lecture de la Bible, les prières et les cantiques.

Quels avantages reviennent à celui qui est baptisé contre celui qui ne l’est pas ?

Il est clair que celui qui est baptisé est largement avantageux, surtout dans son rapport avec le Seigneur. Premièrement, par le sacrement du baptême, il devient enfant de Dieu et cohéritier avec le Christ, de ce fait il reçoit de Dieu les dons de l’Esprit Saint (Ephésien 4:4-7), son nom est inscrit dans le livre de la vie . Cette proximité avec Dieu lui confère la purification et la sanctification qui l’éloigne de tout jugement, et lui permet d’être à la table du Seigneur durant la cérémonie de la Sainte Cène, dont seuls les baptisés sont autorisés à la consommation du corps du Christ et de son sang (la coupe) qui permettra au chrétien de se tenir debout pour la vie éternelle au jour de l’avènement (Jean 6:54-56).

Dans l’acceptation du baptême, la preuve d’amour et d’engagement sérieux avec Dieu, Jésus-Christ en personne scelle d’un sceau incorruptible son élu, à travers le don du Saint-Esprit, à savoir le baptême du Saint-Esprit, décrit aussi comme le baptême de feu, où l’élu est immergé dans un feu spirituel, le feu du Saint-Esprit et se met à parler en langues des anges, prophétiser, puis être détenteur de dons spirituels selon ce que l’Esprit veut lui donner. Cela est l’avantage le plus grand, qui permet d’être irréprochable à la venue du Christ (1 corinthiens 1 : 7-8), car ce seront par ses dons que le chrétien baptisé aura de la force constamment renouvelée sur la terre qui lui permettra d’être affermi jusqu’à la venue du Seigneur.

À travers cette étude, comme la circoncision est pour le Juif, ainsi est le baptême pour le Chrétien. Seulement, le baptême est un des signes de la circoncision du cœur, requise dans la Nouvelle Alliance de Jésus-Christ. Ainsi, il est important que celui qui croit doit saisir le don de grâce parfaite qui l’attend dans le baptême de repentance. En la foi en Dieu doit naître l’œuvre de s’engager dans le baptême de l’eau par immersion, c’est le seul moyen pour tout homme de prendre part à la mort et à la résurrection de Jésus, pour se débarrasser du vieil homme et devenir une nouvelle personne pour une nouvelle vie. Sans baptême, la foi peut mourir, et le risque est de passer à côté du don de l’Esprit et des bienfaits de la Sainte Cène, qui sont les forces motrices du chrétien à s’élever dans son rapport avec le Très-Haut. Enfin, celui qui est baptisé est sauvé, tandis que celui qui ne l’est pas a des chances d’être exposé au jugement de Dieu.

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« Et cet évangile du royaume sera prêché dans la terre habitée tout entière, en témoignage à toutes les nations ; et alors viendra la fin. » (Matthieu 24:14)

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