À ceux qui se disent juifs, et qui ne le sont pas.
Debout face à l’alerte de la recrudescence de la doctrine dite judaïque, notre église met en garde tout chrétien qui serait séduit par des pasteurs non-hébreux de naissance, s’autoproclamant Juifs d’eux-mêmes, et qui ont déjà poussé nombreux d’entre nos frères à abandonner leur foi pour revenir à l’Ancienne Alliance, un parjure que le Saint-Esprit avait déjà prévenu depuis l’époque des églises apostoliques primitives.
Pour mieux comprendre, la doctrine judaïque se base sur la croyance d’appartenir à la lignée d’Abraham sans même avoir du sang israélite dans les veines, de mener un culte mêlé de judaïsme et de christianisme. Les adeptes y sont amenés à renoncer à ce qui les identifie à leurs nations d’origine, pour adopter l’apparence extérieure du Juif, et de parler en langue hébreu dans tout ce qui concerne l’invocation de Dieu, pensant qu’en faisant ainsi ils reviennent à la religion originelle donnée à Abraham, celle qui était sans tâche et sans défaut de traductions et d’interprétations.
Bien que ce concept pourrait plaire au premier abord, il est très loin de convenir au plan de Dieu.
Peut-on être plus près de Dieu en judaïsant ?
C’est ce que veut faire croire cette doctrine, mais hélas, c’est en judaïsant que l’on s’éloigne du plan de salut éternel, puisqu’il amène, premièrement, à tourner le dos au sacrifice de Jésus-Christ sur la croix, qui a affranchi tous les hommes de la loi du péché, et deuxièmement, à ignorer le sacerdoce messianique qui a permis à ce qu’il n’y ait plus ni grec, ni juif, ni esclave, ni libre devant Dieu (Galates 3 : 28) . Celui qui judaïse et qui pratique les lois judaïques, va se prendre dans le piège de la coutume juive, par laquelle se sont attachés les pharisiens et les sadducéens, et ils ont fini par crucifier Jésus. Dans l’Apocalypse 2 : 9 , le Seigneur désigne les adeptes de ce mouvement comme étant ceux de la synagogue de Satan.
Et pourtant nous qui sommes croyants, la Bible déclare que nous sommes fils d’Abraham, et ainsi nous sommes hébreux, voilà leur argument. Effectivement, oui, nous le sommes, mais non pas par la chair, puisque les descendants charnels d’Abraham sont les actuels Israélites sous le joug de la loi mosaïque; mais nous le sommes par l’esprit, affranchis de la loi de la mort, pour embrasser la grâce qui mène à la vie. Alléluia !
Abraham dans l’appel qu’il a reçu, a été le premier à recevoir le titre d’Hébreu dès lors qu’Il a suivi le chemin de foi que Dieu lui a donné (Genèse 14 : 13) . Dans ce chemin tracé, il a marché par la foi, en croyant en la promesse divine. De cette façon , il a respecté toutes les directives, puis il a œuvré, dans la présentation des offrandes qui parlent jusqu’à ce jour pour toute sa descendance: en effet, tous les croyants sont héritiers de la promesse de Dieu. Si donc Abraham a été béni, sa plus grande joie a été d’avoir vu Jésus. Si donc Abraham a vu Jésus, le vrai Hébreu doit aussi connaître Jésus, par la possession du Saint-Esprit et de ses dons spirituels.
Ainsi, on note qu’il y a une grande différence entre vouloir se faire passer pour un juif en judaïsant, et à être un vrai hébreu à l’image d’Abraham , qui a été reconnu à cause de sa foi et de son service pour Jésus-Christ. Le titre d’Hébreu s’acquiert donc par le plan spirituel et non pas le plan charnel, contrairement à ce qu’enseignent les doctrines judaïques, contre lesquelles les apôtres s’y sont longtemps opposés.
Le plan de salut éternel de Dieu est ouvert pour tous les hommes sans distinction de race et de statut : revenir au judaïsme est le dernier piège du diable pour déchoir les chrétiens de leur place céleste. Le moyen d’accéder à une religion (ou relation) originale sans tâche et sans défaut de traduction et d’interprétation, c’est de passer par la voie du baptême de l’eau et de l’Esprit, qui donne la puissance d’être un enfant de Dieu, scellé par l’unité de la foi, scellé par le sceau de l’Esprit qui attribue un statut plus avantageux que même un juif d’origine ne peut avoir.
Enseignement tiré de la prédication de l’Apôtre Benjamina