L’oisiveté évangélique : Ce frein à l’expansion de la bonne parole.

Quoi de plus désespérant que de vivre une relation où l’un des partenaires prend l’autre pour acquis, au point de négliger l’amour de jeunesse, ne se contentant plus d’entretenir la flamme d’amour, mais de n’assurer que le service minimum! Hélas, beaucoup de croyants, comme beaucoup d’églises entreprennent ce genre de comportement avec Dieu, à leur défaveur personnelle, et surtout de celle de l’Évangile.

L’oisiveté évangélique, c’est ce phénomène qui survient lorsqu’ une fois converti via le baptême, on se met à se reposer sur ses lauriers, croyant qu’une fois baptisé et ayant reçu la vérité et la connaissance, les dons de l’Esprit, et l’amour de Dieu, on a obtenu le prix de la course, combattu le bon combat de la foi. Et donc, puisque se sachant sauvé, que demander de plus à présent que l’esprit est sauvé, le nom est inscrit dans le Livre de la Vie, c’est le paradis sur terre ! Il ne reste plus qu’à attendre le Christ, en se tenant tranquillement, dans le respect des commandements et dans la foi en Christ !

Piège ! Celui qui agit ainsi est en train de prendre Dieu pour acquis, pire encore, sans le savoir, il renie sa propre mission en tant que chrétien, en tant qu’église. En effet, Jésus, avant de quitter la terre, laissa ce message à ses disciples : « allez par tout le monde et prêchez la bonne nouvelle et à toute la création » (Marc 16 : 15, 16) . Il ne s’adressait pas uniquement qu’aux apôtres, ou bien à ceux qui ont reçu plus tard le ministère de pasteurs ou d’évangélistes, mais à tout chrétien digne de ce nom, ayant eu connaissance de la vérité, le don du Saint-Esprit, les dons spirituels. Le chrétien a reçu la force d’être enfant de Dieu, en acceptant Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, il peut accomplir de grands œuvres bien plus impressionnantes que de rester assis sur « le banc de touche », tel un petit joueur. Ce serait bien dommage de gâcher sa valeur et ses capacités en restant inactif, observateur d’un monde qui meurt par faute de connaissances, qui souffre à cause du mal, alors que l’on détient en soi la puissance divine de guérir les malades et de délivrer les opprimés ! Dans ce contexte, on devient inconsciemment un frein à l’évangélisation, or, la volonté de Dieu c’est que la Bonne Parole soit prêchée dans le monde entier, ensuite viendra la fin.

Aux yeux de Dieu, l’inaction ou le manque à l’ouvrage est un défaut grave, car une église qui néglige l’évangélisation, est une église qui fait preuve d’égoïsme, et qui regarde sa foi mourir à petit feu. Car la foi sans les œuvres est morte (Jacques 2:26) . « Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » dit Jésus. Tel le serviteur à qui le maître a remis un talent et qui ne l’a pas fait fructifier dans Matthieu 25 : 24, il en ainsi de celui qui ne prêche pas, et qui n’amène personne vers Dieu si ce n’est que sa propre personne. Ce dernier subira la colère de son Maître. N’oublions pas que ce n’est pas celui qui dit « Seigneur, seigneur, » qui rentrera dans le royaume de Dieu, mais celui-là qui fait la volonté du Père.

Ce que Le Seigneur attend de ses serviteurs, c’est non seulement d’être fidèles, mais aussi de faire preuve d’amour auprès du monde, comme Le Père a aimé le monde au point de sacrifier Son Fils unique pour le salut de ceux qui croient en Lui. Or pour que le monde croie, il faut que la parole de Dieu puisse être prêchée. Voilà pourquoi les chrétiens doivent être des instruments de salut pour leurs proches, leurs concitoyens, tous les hommes de la terre : annoncer le royaume de Dieu partout où l’on va, et faire intervenir les dons spirituels, exploités au service des hommes : c’est à cela où Jésus voulait en venir à travers cet enseignement : « On n’allume pas une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais on le met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. » (Matthieu 5 : 15).

« Va avec la force que tu as » dit la parole de Dieu. Cette force c’est évidemment le Saint-Esprit qui est un Esprit de force et non de timidité, donné non pour faire joli, mais pour que l’Église soit dans l’assurance constante que Le Seigneur la justifiera dans ses entreprises aux yeux du monde. Puisque l’Esprit de Dieu est en soi, alors de quoi a-t-on encore peur ? Du regard des autres ? Jésus avertit que celui qui a honte de Lui, au dernier jour Lui aussi aura honte de celui-là. De quoi encore ? La peur de manquer ? Notre Père dans le ciel sait de quoi nous avons besoin pour notre quotidien. L’ouvrage à la prêche est la meilleure preuve d’amour que l’on puisse donner à Dieu premièrement, puisqu’il combine à la fois le respect de sa volonté et de l’entretien de la foi et la confiance aux dons spirituels, mais c’est aussi une preuve d’amour de son prochain, car en lui prêchant la Bonne Parole, on le sauve des flammes de l’enfer, et par l’exploitation des dons spirituels, on lui transmet la lumière divine.

Enseignement tiré de la prédication de l’apôtre Benjamina, le sabbat 23 juillet 2022.

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« Et cet évangile du royaume sera prêché dans la terre habitée tout entière, en témoignage à toutes les nations ; et alors viendra la fin. » (Matthieu 24:14)

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