Le sceau du Saint-Esprit : incontournable à la foi et marqueur de révélations irréfragables
« il leur dit : Avez-vous reçu le Saint-Esprit, quand vous avez cru ? Ils lui répondirent : Nous n’avons pas même entendu dire qu’il y ait un Saint-Esprit » Actes 19 :2
Cette interrogation adressée aux quelques disciples d’Ephèse aux temps des Apôtres, mérite d’être posée à nouveau en ces derniers temps, à la veille de l’avènement du Christ, à l’encontre de toute entité religieuse chrétienne existante : où en sont-elles quant à cette possession pleine du Saint-Esprit, sachant que pour leur foi, il constitue l’élément légitimant leur qualité d’enfants de Dieu ? Car combien d’entre les chrétiens ont la foi en Jésus-Christ mais ne se sont pas vus attribués ce cadeau céleste ? Cette situation ne tendrait-elle pas alors à réduire la promesse de Jésus faite à ses disciples, un véritable simulacre si elles déclaraient tout de même le posséder, malgré une privation évidente ?
La dimension considérable de la manifestation du Saint-Esprit et de la foi
Véritable pivot du salut annoncé par les Ecritures Saintes et par Jésus en personne, le Saint-Esprit ne peut être restreint à un aspect théorique dans la vie d’un chrétien car, au moyen de la foi, il agit dans sa vie pour que la puissance de Dieu se manifeste et que le chrétien témoigne ainsi de la grandeur de Dieu. La foi est, en effet, le moyen infaillible pour ceux qui croient en Dieu d’être proche de Lui et d’être exaucé. Et le Saint-Esprit, lui, servira de véritable allié au croyant en lui apportant encouragement, force et édification en tout temps.
De cette parfaite symbiose entre le Saint-Esprit et la foi, découlent alors la multitude de dons et d’œuvres au sein d’une église, un accroissement certain de celle-ci à tous les égards et ne pouvant faire peser sur elle, aucun doute sur son statut d’Epouse de l’Agneau.
Que peut engendrer l’absence du Saint-Esprit ?
La formulation de cette question aux croyants d’Ephèse par l’Apôtre Paul démontre qu’il avait saisi l’ampleur des paroles de Jésus, peu avant son ascension, sur la portée du baptême du Saint-Esprit. Car si l’homme doit naître de nouveau, d’eau et d’esprit, son identité, ni ses origines ne peuvent avoir d’influence sur le salut.
Par ailleurs, la réponse négative fournie par les croyants s’avère être critique car elle reflète le cas d’églises qui n’ont toujours pas vu la teinte du Saint-Esprit et les rendant ainsi douteuses car sans le Saint-Esprit, personne ne peut se déclarer appartenir au Christ. S’il n’y pas de baptême de Saint-Esprit, signifierait-il qu’il ne s’agisse que d’une assemblée d’incrédules ? Et la pluralité de communautés d’incrédules ne favoriserait-elle pas le recul dans la foi, le refroidissement et un endurcissement face aux paroles de la vérité ?
Une scission entre les églises pourrait donc être constatée comme l’appuie ce verset : « Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous ; celui qui est de la terre est de la terre et il parle des réalités terrestres. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, » Jean 3 :31. D’une part, on retrouve celles qui détiennent une autorité sur les esprits malfaisants grâce à nom de Jésus qui surpasse tout autre nom et toute autre puissance. D’autre part, se trouvent les églises préférant se préoccuper des affaires courantes et terrestres plutôt que de s’affairer des réalités célestes.
Qui donc peut se proclamer avoir reçu l’Esprit de Dieu ?
La réponse se trouve dans ce verset contenu dans l’Evangile de Jean : « En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. » Jean 3 :34
Les paroles de Dieu se rapportent ici à la vérité, au respect des lois décrétées éternelles par Jéhovah telles que le Sabbat, la Nouvelle Lune, la Pâque et la semaine de festivités pascales ainsi que la Pentecôte. En se fiant à ces révélations à portée éternelle, Dieu déverse Son Esprit sur ceux qui appliquent Sa volonté : il les revêt alors du vêtement de l’immortalité et accorde ses dons sans restrictions, le plus considérable et ultime parmi eux étant la vie éternelle.
Enseignement tiré de la prédication de l’Apôtre Benjamina du 05 Décembre 2020