La portée universelle du salut jaillissant de l’île
Prophète notoire ayant marqué sa génération, notamment durant la déportation des juifs en Babylone, Esaïe a été témoin des prophéties qui décrivaient les divers scénarios qui attendaient Israël. Pourtant, elles dépassent largement le contexte d’asservissement d’Israël de cette époque, puisque ses prophéties qu’il a également vu la naissance de Jésus, Sa mort, les effets de Sa Glorification et même Son avènement. Le livre d’Esaïe constitue donc un cadre de référence en ce qui concerne le salut pour les nations entières. Et c’est dans cette optique d’ailleurs, qu’un appel est lancé dans son chapitre 51 qui interpelle chaque lecteur à s’interroger sur la source du salut dans les dernières échéances de l’histoire.
Un verset initialement adressé à Israël
Dans un premier temps, les paroles du prophète Esaïe décrivaient le passé et le présent d’Israël. Le peuple originellement élu par Dieu a traversé des moments critiques alors qu’une nation étrangère faisait sentir sa domination sur eux. Successivement, les empires égyptiens et babyloniens ont exercé la tyrannie sur les Israélites en leur proscrivant de pratiquer leur religion. Et l’Ancien Testament dévoile comment Dieu les a bravement secourus de leurs ennemis avec des miracles qui n’avaient encore été jamais vus sur terre : la fente de la Mer Rouge au temps de Moïse, Daniel qui est resté en vie après avoir été jeté dans la fosse aux lions après avoir préféré craindre Jéhovah plutôt que de se plier aux décrets du rois. Le verset 5 met donc en lumière la délivrance que Dieu avait promis à ceux qui croyaient en Lui durant ces temps graves en leur rendant justice rapidement.
Dès lors si ce verset ne concernait que le peuple d’Israël, pourquoi à notre époque, nous est-il encore nécessaire ?
La source du salut universel dans la vision d’Esaïe
La domination d’un oppresseur au peuple de Dieu
Les prophéties dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament s’alignent parfaitement pour affirmer qu’avant l’échéance de ce monde, l’adversaire du Christ serait bel et bien présent et ferait oppression sur le peuple de Dieu. Dans ce dernier délai de temps qui nous est accordé, c’est encore sous l’emprise de l’empire babylonien que nous vivons, et ce, de manière spirituelle. La bête, la 7è et 8è cornes décrites dans l’Apocalypse 17 représentent la continuité des récalcitrants de la parole de Dieu. De même, la marque de la bête imposée à tous ceux qui n’auront pas cru n’est pas directement décelable par la sagesse humaine. Par ailleurs, ces révélations rappellent que la bête, personnifiée en tant que femme-prostituée dans l’Apocalypse 17, est en réalité une dénomination religieuse dont l’influence s’est répandue dans le monde entier. Elle se prétendra l’égale de l’église de Dieu et donc Son Epouse pour la majorité alors qu’en réalité, elle en est l’exacte opposée et sera jugée pour aller à la perdition.
Où donc trouver le véritable salut et comment être sûr de ne pas se trouver sur la mauvaise voie ?
L’espérance du salut venant exclusivement des îles
« Ma justice est proche, mon salut est en marche et mes bras jugeront les peuples. Les îles placeront leur attente en moi, elles compteront sur l’action de mon bras. » Esaïe 51 :5
Pour répondre à toutes nos interrogations et faire taire nos doutes, ce verset d’Esaïe semble plus équivoque que jamais : l’espérance du salut émergeant des îles a permis de faire surgir à nouveau ces forteresses que Dieu avait établies pour son peuple et ruinées par les doctrines du christianisme occidental. Successivement, les différentes religions chrétiennes ont toutes renié les fondements recherchés par Dieu pour donner un semblant de salut comme le baptême par aspersion, un éveil évangélique, etc, sans pour autant observer les commandements. Elles ne peuvent donc être en accord avec la prophétie d’Esaïe, puisqu’elles émanent presque toutes du Vieux continent ou des pays outre-Atlantique.
Quelles attentes par rapport à l’église définie par Esaïe 51 :5 ?
Prophétie intemporelle, Dieu a donc misé sur les îles pour que le salut puisse être partagé à toutes les nations. L’île Patmos où se trouvait l’Apôtre Jean lorsqu’il reçut les révélations achevant l’histoire de ce monde a été donc la source du salut pour cette période. A notre ère, une île doit également transmettre ce salut vers les autres peuples et nations. Rappelons-le, toutes les religions rattachées ou similaires au christianisme occidental ne peuvent être porteuses du salut et donc ne peuvent remplir les conditions pour être l’Epouse du Christ. C’est ainsi que Madagascar se trouve confortée par ce message prophétique et par l’existence de l’église FMFOI Internationale qui remplit les critères dispersés dans la Bible :
- La foi et les œuvres
- le baptême de l’eau ou de la repentance
- le baptême du Saint-Esprit et les dons
- les commandements
- les jours saints correspondant au calendrier de l’Eternel
- la structure sainte avec les fondements des Apôtres et des Prophètes
- les enseignements infaillibles.
Des traits qui doivent être cumulés dans une unique église pour prétendre au salut et bénéficier ainsi du Saint-Esprit qui la guide dans ses activités, ses œuvres et ses missions. Elle est effectivement appelée à témoigner du message de la vérité et de la puissance de l’Eternel vers tous les êtres humains afin qu’ils puissent choisir le chemin de la repentance ou celui de l’opposition à Dieu.
Les études bibliques ne sont pas juste destinées à conduire au baptême de la repentance : elles permettent d’approfondir et de mieux cerner la volonté de Dieu afin de mieux mesurer son choix et ne pas prendre la voie du recul plus tard. D’ailleurs, le désir de connaître Dieu à travers Sa parole doit être cultivée non seulement dans les débuts de la relation avec Christ mais tout le long de son existence afin que notre foi seule est insuffisante et pourrait être mal orientée.
Enseignement tiré de la prédication de l’Apôtre Benjamina du 12 Mars 2022 – Centre de prière CTM Ampefiloha