Le baptême et l’Évangile : les forces du salut pour tous les hommes.

Comme Jésus l’a proclamé, ce n’est pas nous qui le choisissons, mais c’est lui qui nous choisit. Cette affirmation nous laisserait alors penser que si un jour il nous arrivait de vouloir chercher Dieu, cela ne viendrait pas de nous-même, mais de Dieu qui agirait déjà à travers notre conscience pour nous attirer à Lui. A travers les Saintes Écritures, Jésus a usé de diverses stratégies en vue de sauver la terre entière, et ce salut avait commencé dès l’annonce de la Bonne Nouvelle, destinée à tous les hommes sans distinction, et accessible pour tous ceux qui ont soif du salut, une échappatoire face à la domination maléfique, la possibilité d’appartenir au peuple de Dieu en devenant une nouvelle personne.

Le baptême : salut éternel pour tous

Avant son ascension, Jésus s’était adressé à ses apôtres par les paroles suivantes : «  Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je serai avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 24:28). En annonçant cela, Jésus s’adressait également à toutes les générations des disciples du monde entier. 

A travers sa mission terrestre, Le Christ avait toujours montré la voie qui allait vers Dieu: Lui-même étant la porte qui mène au Père, focaliser les yeux des hommes sur son propre baptême effectué par Jean-Baptiste, était un moyen de montrer au monde quel était le chemin de salut approuvé par Dieu (Jean 3 : 13-17). De même, lorsqu’il persuadait Nicodème, pharisien et docteur de la loi d’Israël, que l’homme devait être baptisé d’eau et d’esprit pour prétendre au royaume de Dieu (Jean 3:5), Jésus prévenait ainsi les israélites que le salut ne se baserait plus sur la loi de Moïse et les sacrifices d’animaux, mais par la renaissance dans le baptême de l’eau et de l’esprit. Baptiser les hommes était donc primordial pour Jésus, mais le salut devait procéder par plusieurs étapes. Sa résurrection marquant la fin de l’Ancienne Alliance qui ne reconnaissait que les juifs comme peuple de Dieu, Christ avait proclamé le salut de tous les hommes de la terre, sans distinction de race ni de classe sociale. Pour cela, Le Messie avait mis tous les moyens en œuvre, en baptisant premièrement du Saint-Esprit tous les apôtres afin qu’ils soient prêts et oints pour aller vers un monde au contexte géopolitique compliqué, vers des peuples spirituellement barbares, qui ignoraient tout de Dieu, mais sans qu’ils le savaient, étaient appelés au salut. Les apôtres étaient alors au service de l’Évangile pour  guérir les malades, chasser les démons, prêcher le royaume de Dieu, baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, afin que tous ceux qui se reconvertissent puissent, à leur tour, recevoir la grâce et les dons spirituels distribuées par l’Esprit, de se revêtir de Christ pour avoir la capacité d’étudier la Bible, de bien la comprendre, et de respecter les lois de Dieu sans difficulté : en bref, tout ce qui font d’eux des enfants de Dieu. 

Il y a donc une occasion pour le païen de se remettre à Jésus en entrant dans le baptême, car il est la clé de la vie éternelle, car ses péchés et sa vie passée sont effacés définitivement, dans le baptême il est enseveli avec Christ et renaît dans le Christ en devenant une nouvelle personne, rempli de forces surnaturelles, cohéritier du Christ par la même occasion. Comme la joie d’un homme sans-papier qui reçoit un jour la nationalité et les privilèges citoyens du pays dans lequel il a mis toutes ses aspirations, telle est comparable la joie du gentil qui, par le baptême, devient citoyen du royaume de Dieu, avec tous les privilèges qui vont avec.

La force de l’Évangile : comment Dieu a détourné son salut vers les païens.

En étudiant le Nouveau Testament, le moyen d’approche des apôtres pour gagner les cœurs des païens était de leur annoncer la Bonne Nouvelle que l’on appelle aussi Évangile. Dans le verset des Romains 1:16, Paul disait:  « Je n’ai point honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec ». Pour mieux comprendre, on entend par païen ou Gentil tout peuple qui n’est pas né Israélite, étranger aux lois du Dieu d’Israël : dans la Bible, on relève aussi les termes d’« impurs » ou bien d’« incirconcis ». Le verset ci-dessus explique que l’Évangile est un moyen infaillible pour Jésus de transmettre à celui qui l’entend, une puissance de faire naître la foi. La Bible déclare que la foi vient de ce que l’on entend, et ce que l’on entend vient de la Parole de Dieu, or, la Parole de Dieu c’est Jésus (Romain 10:17 ; Jean 1:1). Ainsi, celui qui entend l’Évangile reçoit Jésus, le salut et l’amour se retrouvent à sa portée, la guérison et la délivrance tant recherchées lui sont accessibles. La foi est le moteur qui déclenche l’engagement d’accepter Christ comme son propre Seigneur et Sauveur, de se repentir et de changer de comportement, et d’ainsi d’entrer dans le baptême de l’eau, et bien mieux encore, de recevoir le baptême du Saint-Esprit. A noter que le baptême du Saint-Esprit se caractérise par l’immersion de l’esprit dans le feu du Saint-Esprit, et sa manifestation est visible et audible : celui qui le reçoit se met à parler en langue céleste et parfois prophétiser (Actes 2:10, Actes 19:1), c’est le gage du sceau de l’Esprit qui prouve que celui qui le reçoit a été élu pour devenir la demeure du Saint-Esprit (Éphésien 1:13). Seul Jésus est capable de baptiser du Saint-Esprit (Matthieu 3:11 ; Actes 1:5).

 

Les Actes des Apôtres révèle que les païens avaient été nombreux à recevoir le baptême du Saint-Esprit, bien plus que les Juifs à qui le salut avait été donné en premier, en raison du fait qu’en rejetant Christ pour maintenir Moïse, plusieurs Israélites avaient renié l’Évangile pour perpétrer les us et coutumes d’hommes, d’où il était écrit « C’est à vous premièrement que la parole de Dieu devait être annoncée ; mais puisque vous la repoussez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens […] Les païens se réjouissaient en entendant cela, ils glorifiaient la parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent. » (Actes 13 : 46-48). Ainsi, en préférant évangéliser les peuples étrangers, les apôtres avaient accompli le dessein du Seigneur de légitimer l’entrée de tous les hommes de toutes les nations au royaume de Dieu, sous la condition de croire en Jésus-Christ : eux qui étaient auparavant rejetés, sont à présent appelés enfants légitimes de Dieu, grâce au baptême de l’eau et de l’esprit, fruits de l’Évangile.

L’intercession du Saint-Esprit pour le salut : Corneille et l’intendant éthiopien

Dès lors que le Saint-Esprit avait été envoyé sur toute la terre, aucune barrière ne l’empêchait de se manifester aux hommes qui avaient la soif et qui étaient dans la quête de Dieu : Jésus ayant appelé tous les hommes à devenir serviteurs de Dieu, rien ne devait entraver la propagation de l’Évangile. Ainsi, même si Corneille, cet homme d’origine païenne, centenier de la cohorte italienne, était considéré comme un impur selon la loi de Moïse qui empêchait les étrangers de connaître le Dieu d’Israël, il avait été choisi par le Saint-Esprit pour devenir le premier païen reconverti et baptisé du Saint-Esprit. Après avoir reçu la vision d’un ange l’exhortant à se rendre chez l’apôtre Pierre, cet homme s’était vu être sauvé, lui et toute sa famille, en recevant le baptême du Saint-Esprit, après que l’apôtre leur avait prêché l’Évangile, à la stupeur des circoncis qui étaient témoins de la scène. Ce salut était prédit d’avance par la vision de Pierre, qui, après avoir vu des animaux impurs descendre à lui par le biais d’une nappe, avait entendu la voix de l’Esprit qui l’informait de ne pas regarder comme souillé ce que Dieu avait déclaré pur. Christ rappelle à tous qu’Il a réussi à purifier tous les hommes de la terre, et donc tous ont été mis sur un même niveau, nul ne sera désormais regardé comme souillé (Actes 11 : 1-18), parce qu’en Jésus il n’y a plus de Grec, ni de Juif, ni de païen, ni d’esclave, ni de libre, mais tous sont un devant Dieu (Galates 3:28). La loi qui mettait un voile entre les circoncis et les incirconcis avait été déchiré depuis la crucifixion de Christ, et après l’expiation des péchés de tous les hommes par Jésus, en un seul jour.

La soif ou le désir de trouver Dieu est aussi un facteur par lequel le Seigneur sait intervenir. L’exemple illustrant cela est celui de l’eunuque éthiopien qui s’était fait baptiser dans le désert après sa rencontre avec Philippe, sous la direction du Saint-Esprit (Actes 8 :26-39). Ce que l’on relève du profil de cet eunuque, c’est celui d’un homme assoiffé qui avait la volonté de se rapprocher de Dieu, et sa façon était de le rechercher dans la lecture de sa Parole. Mais à défaut d’en comprendre le sens, Dieu demeurait inaccessible pour son esprit. Mais c’était dans son désert spirituel que Jésus était intervenu pour éclairer son élu par le biais de son serviteur Philippe, pour se révéler à lui grâce à l’explication du livre d’Esaïe qui intriguait tant cet homme. En Jésus révélé à travers ces textes, l’eunuque s’était vu ainsi naître en lui le fruit de la repentance, suffisamment grand pour demander le baptême à Philippe lorsque l’occasion s’était présentée à eux devant une source d’eau. Encore une fois, cette histoire reflète une fois de plus l’impact de la Parole de Dieu, et du baptême, et de la force d’intercession du Saint-Esprit en faveur de tous les hommes.

Le rôle de l’Église Fiancée quant aux salut des hommes

Comme nous l’avons vu à travers l’histoire de l’eunuque éthiopien, il est impossible pour l’homme de trouver seul le chemin de la vérité. C’est pourquoi il doit se tourner vers l’église pour connaître qui est Dieu, quelle est la vérité, se faire baptiser. Malheureusement, de notre ère, il est compliqué de trouver une église conforme à celle des apôtres, pour donner un baptême juste et véritable, car déjà, aujourd’hui, la plupart des églises ne sont plus apostoliques, et pire, ont délaissé les lois et les commandements de Dieu pour s’attacher à des confessions basées sur des coutumes d’hommes tout en diluant la pureté de l’Évangile. Ce qui fait que les baptêmes qu’elles donnent sont nuls devant le Seigneur, et les malchanceux qui les détiennent seront voués à la perdition, parce que leurs baptêmes n’avaient pas été établis sur la base de la vérité pure. Pour savoir si une église est en bon et due forme, il faut vérifier si son fondement est conforme à la description donnée dans Ephésien 2:20, et dans Matthieu 16:26 qui place Jésus comme étant la pierre d’où elle doit se tenir. Elle doit être protectrice et applicatrice des lois et des commandements de Dieu, détentrice du Saint-Esprit et de plusieurs dons spirituels éprouvés et justifiés, allant des oints jusqu’aux fidèles. Sa mission est d’enseigner aux nouveaux repentis quelles sont les volontés de Dieu par l’étude biblique, afin qu’ils soient purifiés, et que naisse en eux une foi digne qui produit des fruits de la repentance, avant d’entrer dans le baptême de l’eau. Elle doit également aider les hommes à recevoir le baptême du Saint-Esprit. Bien qu’il soit difficile de trouver une pareille église depuis la disparition des apôtres et des églises primitives décimées par les persécutions, la bonne nouvelle c’est que Le Seigneur n’a point laissé les hommes orphelins pour être dépourvus de sa vérité, l’église véritable existe encore sur la terre des vivants, puisque, par avance Dieu avait annoncé qu’Il laissera toujours un reste de sa postérité (Apocalypse 12 : 17) qui continueront d’adorer Dieu comme il se doit tout en possédant la force du Saint-Esprit. Le salut véritable et le baptême juste demeurent donc dans une église sainte, qui rassemble le reste de la postérité de Jésus, c’est d’elle dont parle la Bible comme étant la Fiancée de l’Agneau, et elle est unique sur la terre.

 

Pour conclure, la rédemption de Dieu par son fils Jésus-Christ, est passé par l’évangélisation de toutes les nations. Par cela, le Seigneur a mis tous les hommes au même niveau en leur donnant le baptême de l’eau et du Saint-Esprit comme unique voie du salut pour tous. En répandant le Saint-Esprit sur toute chair, Jésus a baptisé de l’Esprit même les païens autrefois étrangers à son alliance, et a détourné la force de l’Évangile vers eux, quitte à briser toutes les barrières qui empêchaient leur droit au salut. La présence du Saint-Esprit sur la terre a été utile pour l’humanité, car c’est lui qui a permis les rencontres des hommes dans des contextes inattendus, en vue de les convertir. Néanmoins, l’église véritable est la seule entité capable d’amener les hommes à Dieu, elle doit protéger la pureté de l’Évangile et propager la vérité envers et contre tous, pour pouvoir délivrer des baptêmes conformes. Enfin, le baptême est un engagement que le croyant se doit d’honorer toute sa vie : cet engagement implique un changement de comportement et des sacrifices plus ou moins grands. En tant que baptisé, la persévérance des lois et des commandements et la foi en Jésus-Christ doivent être visibles en lui en permanence, et ce, malgré les tribulations.

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« Et cet évangile du royaume sera prêché dans la terre habitée tout entière, en témoignage à toutes les nations ; et alors viendra la fin. » (Matthieu 24:14)

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