L’ESPÉRANCE ET LE RÔLE DE LA VENUE DU CHRIST SUR LA TERRE.

En étudiant les phénomènes sociaux à travers le monde, on note que l’espérance des hommes est de plus en plus bas face la montée en recrudescence des perversités morales et des injustices diverses liées à leurs classes sociales et leurs âges. Un peu partout dans le monde, la perte d’espérance se dénote surtout dans les pays en voie de développement, victimes de la paupérisation des peuples et de la gangrène de la corruption, qui conduit à l’état de résignation collective. L’espérance qui est définie comme un sentiment qui fait entrevoir comme probable la réalisation de ce que l’on désire, semble devenir un concept réservé aux nonchalants et aux rêveurs, ou d’un autre point de vue, accessibles qu’aux bourgeois. Si beaucoup délaissent aujourd’hui l’espérance, la Parole de Dieu encourage à la maintenir. Si certains de nos lecteurs sont dans cet état de découragement et d’impuissance, ont-ils raison d’abandonner ou doivent-ils changer de comportement, et adopter une nouvelle façon de penser ? Comment faire pour que l’espérance se transforme en réalité ?

« L’espoir fait vivre les imbéciles » comme le dit un proverbe populaire. Dans cette expression qui amène déjà l’autre à se déchanter du projet qu’il a au cœur, il y a du défaitisme, comme si la personne qui a inventé cet adage s’est révoltée de ses échecs permanents et a décidé de voir la vie en noir, sans foi, ni espoir, ni amour. Or, selon la Bible, pour qu’un homme soit accompli, ces trois choses doivent demeurer en lui en permanence : la foi, l’espérance, et l’amour (1 Corinthiens 13 : 13) . L’Esprit de Dieu qui a une pensée différente de la nôtre, voit l’espérance comme un moyen de rester fort et persévérant, un moyen puissant de rester sous la houlette du Seigneur : elle est bien plus qu’un sentiment, spirituellement elle devient comme un outil auquel on s’accroche au vêtement de Christ, advienne que pourra. Dans les proverbes 23 : 16 – 18, la parole de Dieu lue et dite à voix haute conduit au maintien de l’espérance, ce qui veut dire que rien ne doit détruire l’espérance car c’est ce qui attache Dieu à l’homme, et c’est dans l’espérance ferme que Dieu va agir au jour qu’Il aura décidé. Prenons courage devant l’anecdote de Moïse et d’Israël qui, devant l’assaut de pharaon et toute son armée. Si Moïse avait lui aussi perdu espoir comme tout le peuple, ils auraient été tous anéantis sans autre forme de procès. Mais si Moïse, entre le désert et la Mer Rouge, malgré la situation, a continué de croire au bras puissant du Dieu vivant, ce qui lui a permis de recevoir le salut de l’Éternel des armées, pour que la mer se fende et laisse passer le peuple et engloutir ses ennemis. Cette espérance de Moïse a conduit le peuple d’Israël au pays de Canaan où coulent le lait et le miel. Que celui qui croit en Dieu doit fuir le désespoir et le découragement, et doit se souvenir des miracles que Jéhovah est capable de faire, Lui qui fraie des chemins là où il n’y en a pas, Lui qui envoie ses anges intervenir dans les plus grandes détresses.

Nourrir l’espérance est le rôle de l’Église, afin que quiconque la possède, obtienne la paix de Jésus-Christ, la rémission de ses péchés, et assurer son entrée dans le royaume de Dieu via le baptême. Ce rôle si important, Jésus-Christ l’a accompli dans sa venue sur la terre, afin d’emmener l’exemple et la vérité d’un culte dédié à Jéhovah le créateur du ciel et de la terre. Le ministère du Christ a, en effet, chamboulé tout des us et coutumes des Juifs de l’époque, très attachés aux lois de Moïse et du Temple, car à chaque sabbat, il avait prouvé ses pouvoirs de guérison, de délivrance et de miracles, dans tous lieux de culte où il prêchait. De part l’étude biblique, jusqu’à Jean-Baptiste, il n’y avait pas de grands prophètes ou de figures charismatiques dignes de paître les brebis de Dieu, mais en Jésus-Christ, nous avons appris que Dieu est venu pour sauver les pécheurs et non les justes, pour les Juifs premièrement et pour les païens. Aujourd’hui, par les œuvres de Christ, tous peuvent s’approcher du Seigneur, qui qu’il soit, quelle que soit sa condition, seulement avec sa foi et son espérance. Car Jésus-Christ ne regarde que la circoncision spirituelle (du cœur) et non de la chair, pour que nous soyons tous considérés de la même façon et possédons les mêmes privilèges devant Dieu, le baptême qui nous sert aussi bien de vêtement spirituel, qui nous amène aux privilèges sacrés décrits dans colossiens 2 : 16. Les sabbats de Jésus-Christ diffèrent grandement des sabbats au temps des juifs, car ils sont véritables et vivifiants, merveilleux et pleins de miracles.

En somme, l’espérance doit avoir une place bien ancrée dans tout homme qui veut avoir la paix et le salut. Jésus, notre Seigneur a donné sa vie pour nous sauver et pour que nous demeurions en vie, dans l’espérance et la foi en son intervention. L’absence de l’espérance risque de faire tomber dans les ténèbres, et peut conduire à une fausse religion, pour faute de sagesse et de connaissance. Tandis que se maintenir dans le sabbat de Jésus-Christ et entrer dans le baptême assurent un chemin qui mène à la vie éternelle pour celui qui persévère dans la foi et les commandements de Dieu, car le salut ne tarde jamais sur les justes fervents.

Enseignement tiré de la prédication de l’Apôtre Benjamina du sabbat 12 septembre 2020.

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« Et cet évangile du royaume sera prêché dans la terre habitée tout entière, en témoignage à toutes les nations ; et alors viendra la fin. » (Matthieu 24:14)

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