« Les prétendants Juifs » : mises en garde contre une croyance aux antipodes de la voie salutaire.
« Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t’ai aimé. » Apocalypse 3 :9
Message adressé à l’Eglise de Philadelphie, ce verset recouvre un aspect préventif à l’heure actuelle, où l’existence de communautés, fondées sur l’idée de filiation juive pour ainsi prétendre à la pratique du judaïsme, fait florès. Une idéologie et un concept erronés si l’on se fie à ce verset qui qualifie la source d’une telle institution de doctrine de démons ; car la pièce maîtresse du salut pour tout individu demeure, et demeurera éternellement la foi en Jésus- Christ, capable d’ouvrir les cieux pour en déverser les trésors spirituels. En outre, les faits historiques nient toute trace d’une ascendance juive au peuple malagasy et viennent corroborer à l’inexactitude de ces fondements, rendant cette doctrine irrégulière et illégitime au nom même de la confession judaïque qui est exclusive aux Juifs.
L’absence de souche juive dans l’origine du peuple malagasy
Madagascar, le sait-on, a été le carrefour de divers courants migratoires depuis la fin du premier millénaire jusqu’en 1500. Grâce à des études menées sur la génétique, il a été relevé que l’une des principales composantes à l’origine du peuple malagasy serait la souche austronésienne. D’autres disciplines telles que l’ethnographie, l’archéologie ou encore la linguistique viennent confirmer les similitudes et/ou les correspondances entre certains rites et pratiques culturels malgaches et austronésiens. La langue malagasy, elle, est née de l’emprunt de mots issus du malais et du javanais. De même, l’instauration des castes tels que les Hova (roturiers) et les Andriana (Seigneurs) suit la même structure inspirée par la civilisation austronésienne.
Si la consommation de la viande de porc est formellement prohibée dans la religion juive, à Madagascar, elle l’est à raison de coutumes, de morales normalisées au sein d’une ethnie, indépendamment de toute influence occidentale ou orientale.
L’inefficacité de la nationalité juive dans le salut
« Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. […] » Apocalypse 7 :9
Ce chapitre du livre de l’Apocalypse fait état de l’Eglise, apposée du sceau de Dieu : dans un premier temps, l’on se réfère aux 144 000 ou le nombre d’élus issus des douze tribus d’Israël pour évoquer l’Eglise de Dieu en ce temps ; puis, dans un second, l’Eglise est constituée par la foule immense provenant du monde entier. Cette notion est assez conséquente car elle affirme que le salut ne repose pas sur l’appartenance à un clan ou une tribu spécifique. En effet, Jésus avait déjà aboli ces différences à la croix pour faire de ceux qui croient en Lui une nation sainte, un sacerdoce royal ; le baptême de l’eau, succédant à la circoncision de la chair, sera considéré pour prétendre à la vie éternelle, comme tient à le rappeler ces versets « vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » Galates 3 : 27-28. Et ceux qui remplissent les conditions relatives au baptême de l’eau sont les seuls susceptibles de recevoir le baptême du Saint-Esprit, le fameux sceau de Dieu, donné en large mesure.
Gardons-nous donc de pareils doctrines et enseignements trompeurs qui peuvent nous infléchir dans la foi. Choisissons donc de progresser dans le chemin dans lequel nous avons été orientés grâce à l’appel de Dieu en recherchant sans cesse la piété, la justice et augmenter notre foi en s’attachant à la lecture de la Bible. Car, sans elles nous ne pourrions nous en sortir vainqueurs dans notre combat de la foi.
Enseignement tiré de la prédication de l’Apôtre Benjamina du 21 novembre 2020