Mystère de la vie éternelle après la mort, comment y prétendre ?
Marquant le terme de la vie d’un homme, l’étape de la mort s’interprète comme la cessation d’une vie, de l’état physique de l’individu. Elle est, en somme inévitable, et dans la religion chrétienne, elle est directement suivie par une sentence que Dieu rendra comme l’évoque ce passage biblique : « Il est réservé aux êtres humains de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. » Hébreux 9 :27
Jésus-Christ, lui-même devenu chair, n’a pu échapper à la règle et a été crucifié pour nos péchés ; la sentence rendue à sa mort est sa résurrection d’entre les morts le troisième jour. De même, il a fait l’objet d’un sacrifice dans le sanctuaire céleste pour obtenir la rédemption éternelle pour l’humanité entière. Cette rédemption, même si elle n’est pas immédiatement acquise par l’ensemble de l’humanité, s’opère dans le mouvement de conversion et notamment au moment du baptême de la repentance ou de l’eau d’un individu. Deux sentences pourront donc être rendues : d’une part, ceux qui seront sauvés et iront au paradis et d’autre part, ceux qui seront perdus et condamnés à l’enfer.
Les facteurs favorables à une sentence pour la vie éternelle
Durant sa rencontre avec Nicodème, Jésus lui avait enseigné que l’homme devait naître de nouveau pour entre dans le Royaume de Dieu, c’est-à-dire naître d’eau et de l’Esprit. (Jean 3 :5). Cette naissance nouvelle permettait à tout individu qui se repentait et choisissait la voie de la conversion, d’hériter d’un cœur et d’un esprit nouveau, favorisant de meilleures affinités avec Dieu à travers une lecture assidue de la Bible, une régularité dans les prières matinales et vespérales, etc. Cet esprit nouveau s’oppose donc à cet esprit d’essence purement humaine.
Ces habitudes vivifiant l’esprit du croyant sont considérables, car à sa mort l’homme devra répondre de ses actes et du fait qu’il porte cet esprit renouvelé en Christ ou non. Dieu tiendra en effet compte de toutes actions pour rendre son jugement.
Comment être garanti d’accéder au paradis ?
« Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » Luc 23 :43
Cette promesse faite par Jésus au malfaiteur qui se trouvait à sa droite, s’étend à ceux qui croient en Lui et qui se repentent alors de leurs péchés ; et, elle demeure valable jusque dans les derniers instants où une personne rend son dernier souffle. A sa mort, une personne qui aura fait le vœu de s’engager dans la voie de la justice et de la sainteté, s’accrochant à l’obéissance des commandements et étant guidé du Saint-Esprit, est assurée de rencontrer Jésus au paradis. En effet, ces choses constituent toutes l’ombre des réalités à venir, le corps étant en Christ.
Au cours de sa vie terrestre, le croyant devra donc se parer de toutes les armes fournies par Dieu pour ne pas tomber dans les diverses tentations et reculer dans la foi. Car dans cette hypothèse, Dieu lui retirera Sa grâce et Son Esprit et aucun autre moyen ne pourra alors le racheter de ses fautes.
En ces temps qui courent, il est bon de méditer sur notre conduite actuelle et évaluer si nous nous pouvons prétendre faire partie du peuple de Dieu, persévérant dans la foi en Jésus et obéissant aux commandements. Car Son choix ne s’est pas arrêté sur une nation déterminée, mais dans son merveilleux dessein, Il a tenu à racheter des hommes et femmes de divers horizons afin qu’ils deviennent un sujet de gloire par leur foi.
Enseignement tiré de la prédication de l’Apôtre Benjamina du 28 Novembre 2020