La foi et les œuvres, pour un avenier bien meilleur qu’hier.
« Et mon juste vivra par la foi » , telle est la promesse de Dieu pour quiconque croit en Lui. Vivre dans l’Évangile de notre Seigneur implique beaucoup de sacrifice de soi-même, en temps, en énergie, et parfois même en argent. Car la moisson est grande et il y a peu d’ouvriers. Commencer au bas de l’échelle, dès le changement de comportement, nous amène à passer les épreuves diverses que Le Seigneur a placé en vue de nous sonder, à connaître jusqu’où pourrions-nous supporter la vérité. Il ne suffira donc plus d’avoir la foi, mais d’œuvrer ; car la foi sans les œuvres est vaine. Œuvrer, c’est accomplir son devoir de chrétien à savoir, propager l’Évangile par tous les moyens, tant à travers les prêches extérieures, la portée en prière des malades, la délivrance des captifs du diable. La consécration à la vie spirituelle implique l’usage des dons spirituels. Lorsque Dieu nous dit « va avec la force que tu as » , c’est que dans sa Parole Il sait qu’Il est le garant de la rémunération de la foi et de l’œuvre. Et cette rémunération, c’est la bénédiction. Dans Hébreux 10, Le Seigneur fortifie l’Église à tenir ferme dans sa foi et de continuer son service, car à la fin, Il se souviendra de tous ses actes, et ce sera par ses actes qu’Elle sera jugé.
Accomplir la volonté de Dieu permet d’ouvrir les écluses des cieux afin que les bénédictions se déversent en abondance. Aussi donc, quand nous éprouvons un profond respect dans la présentation des offrandes, cela est agréable à notre Seigneur. En effet, c’était à travers la dîme présentée à Melchisédeck, qu’Abraham s’est vu bénir, non lui seul, mais toute sa postérité, et dans sa persévérance il a obtenu l’effet de la promesse (Hébreux 6:15). Entendons à travers cette exemple, à combien La dîme et les offrandes sont essentiels pour l’obtention des bénédictions. En outre, les offrandes vivantes apportent aussi bien des grâces pour l’Assemblée Sainte de Dieu, dès lors que les baptêmes, les présentations de nouveaux-nés, les mariages, et les appels à l’onction, sont aux normes de Dieu. Si donc nous voyons nos offrandes se multiplier, cela prouve que Notre Père nous enrichit spirituellement et temporellement, de façon individuelle que collective.
Il est évident que ce qui descend d’en haut permet de faire germer ce qui a été semé. La place du Saint-Esprit prend tout son sens dès lors que nous le recevons, nous sommes justifiés d’une sainteté et d’un service véritable, et nous conférera une montée en compétence sur le plan spirituel que temporelle. Étant le sceau de Dieu, le Saint-Esprit est une bénédiction, car il garantit l’inscription de nos noms dans le Livre de la Vie. D’autre part, il est un fructifiant puissant, essentiel à la course à l’Évangile : pour l’Église, le Saint-Esprit permet aux œuvres de foisonner en diversité, afin de pouvoir concrétiser des projets de grandes ampleurs, tels que les grands rassemblements à la glorification de Dieu, la construction d’églises, les voyages apostoliques. En cela, l’Église Ziona FMFOI en est témoin puisque de par son appel, elle a commencé petite en partant d’une communauté de fidèles, à église apostolique internationale que l’on connaît aujourd’hui, détentrice du Saint-Esprit qui la guide et qui l’enseigne, aux moyens de révélations prophétiques.
Les versets d’Hébreux 6 : 15 – 20 sont les exhortations puissantes du Saint-Esprit, qui nous sont à tous destinés, afin que tous, nous sommes invités à maintenir l’espérance ferme de l’accomplissement des promesses. Car Dieu est Certain et Véritable, Lui seul accomplira toute Sa Parole. Cette espérance est l’ancre de l’âme, qui nous assure la vie éternelle. Donnons à Dieu, et Il saura nous donner en retour, à un prix bien supérieur à l’effort que nous avons consacré ; Jésus saura nous montrer sa reconnaissance aux implications et aux investissements déployés par nous ses serviteurs, pour la gloire de son nom. Dans l’attente du salaire céleste, soyons des pêcheurs d’hommes motivés à ramener les cœurs des hommes vers le Père. Car ce sera dans notre foi et dans nos œuvres, que notre avenir à tous sera meilleur qu’hier.
Enseignements tirés de la prédication de l’Apôtre Benjamina.