Mise à l’honneur de la puissance du Saint-Esprit dans l’attente de Jésus-Christ.
Comment ne pas mettre en éloge la force de l’Esprit de Dieu dans ce que l’Église a accompli pour l’Évangile ? Et comment ne pas louer Sa présence constante parmi nous depuis que nous l’avons collectivement reçu il y a de cela plus de 25 ans maintenant, après un investissement spirituel des premiers frères qui ont combattu dans de grandes périodes de jeûnes et de prières. C’est une fierté pour une église chrétienne gardant le sabbat que de détenir l’Esprit de Dieu, car longtemps, les détracteurs nous avaient outragés, nous accusant d’être sous la loi et donc d’être indignes du Saint-Esprit. Mais gloire soit rendue à notre Seigneur qui nous a justifiés, en nous accordant, comme aux temps de la première Pentecôte, le don de l’Esprit Saint qui a été attribué aux premiers apôtres et disciples, et qui nous a été attribué de la même manière, jusqu’à faire de nous une Église apostolique du Sabbat du 7e jour !
C’est par la force de l’Esprit que l’Église a su recevoir la vérité et l’accepter dans son intégralité, en l’appliquant selon la volonté du Père. C’est par cette vérité que nous avons acquis les dons les plus précieux venant de l’Esprit, dont celui de la prophétie, nous permettant d’être zélés dans la course à l’évangélisation et à la délivrance des nations, en commençant par notre propre île. Car c’est ainsi que la prophétie d’Esaïe 51 devait s’accomplir selon la Parole de Dieu : la vérité resurgira de l’île pour regagner les autres nations, afin que cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, alors viendra la fin.
Car la fin est bien là, Jésus nous l’a enseignée selon la parabole du figuier. Quand il est au grand désespoir du monde de constater l’éventualité d’une troisième guerre mondiale entre pays de l’Est et de l’Ouest, accomplissant ainsi l’apocalypse 16 /12, l’acceptation du mariage gay par les nations et les églises contemporaines, poussent les péchés de la terre à monter jusqu’au ciel, attisant la colère de notre Dieu, sans parler du règne du 7e et 8e roi dont l’existence est d’amener le monde à la perdition. Maintenant, les conditions sont réunies, et voici elles nous signalent que la nuit est en train de tomber, et que l’heure est venue d’acheter de l’huile pour nos lampes avant que les ténèbres ne recouvrent totalement ce monde.
Car l’huile de la lampe, c’est le Saint-Esprit qui garde notre foi allumée, notre espérance à rester fermes dans l’attente du Messie, et notre amour pour garder les lois et les commandements avec persévérance. Car tant que nous maintenons notre foi, nous pouvons être sauvés et sauver les autres, illuminer par notre lumière ceux qui sont dans les ténèbres. Car le message du Saint-Esprit est de donner à tous la force d’être enfants de Dieu. Pour entretenir l’onction, que tout serviteur de Dieu use de ses dons : si donc un frère a le don de chasser les démons, qu’il délivre les enchaînés, si un autre a le don de guérison, qu’il visite les malades, un autre l’enseignement, qu’il prêche jusqu’aux contrées lointaines, tout cela dans l’amour de Dieu et de son prochain. Souvenons-nous de cette Parole du Christ, on n’allume pas une lampe pour le mettre sous un boisseau, mais on la met sur un chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Faisons ainsi, afin que la volonté de Dieu soit faite, et c’est là aussi que se trouve notre rôle.
« Voici Je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre » dit le Christ. Que personne donc ne s’endorme du sommeil spirituel car nul ne connaît ni la date ni l’heure, et personne n’échappera au Jugement dernier. Il est plus avantageux pour nous et pour l’Église de garder une relation proche avec le Saint-Esprit à travers les œuvres et la prière, et de faire un choix sûr entre rester fidèle à Dieu, ou se retirer pour suivre le monde.
Enseignement tiré de la prédication de l’Apôtre Benjamina, le sabbat 30 avril 2022, centre de prière à Mahajanga.