LE FRUIT DE L’EVANGELISATION C’EST LA PROSPERITE.

C’est dans les jours comme celui-ci que nous mesurons la richesse spirituelle de l’Eglise, par la saveur que procure le fruit d’une évangélisation réussie même dans les contrées reculées telle que ce lieu où nous inaugurons cette nouvelle maison de prière, offrande agréable à Dieu : voici le triomphe de la lumière de l’Evangile, et du recul des frontières des ténèbres ! Et notre invitation en ce jour de Nouvelle Lune, de rejoindre la table du Christ, n’est-elle pas déjà l’ombre de notre prospérité, par la place céleste qu’elle nous garantit ?Oui, nous sommes riches de vérité et de force, et le Seigneur nous justifie à chacun de nos pas, puisque dès nos débuts à Ambanilakaly, rien ni personne ne pouvait arrêter nos actions, malgré leurs imposants statuts, parce que Celui qui était avec nous est plus que jamais puissant ; Et aujourd’hui, Dieu fera encore, c’est pourquoi tous combats menés seront remportés !Voilà la rémunération de notre consécration à prêcher sa Parole partout : à ciel ouvert, en ville, dans les quartiers, dans les villages, à l’intérieur des terres jusqu’au-delà des côtes où la mer nous sert de frontières, nos voix ont traversé les océans, les cieux et les continents, pour faire prospérer la Parole de Christ dans le monde entier.

Dans cette course à l’Evangile, beaucoup de nos frères avaient commencé chétivement, mais l’Esprit les a dotés de forces pour devenir des oints, des soldats dans l’armée de Dieu. Parce que nous avons su porter l’appel du Seigneur, les portes des écluses des cieux nous sont ouvertes pour notre rémunération.

L’Esprit de Dieu est notre pouvoir, et tant que nous la possédons, tout ce que nous demandons nous sera alors accordé, car Il est le sceau qui témoigne que nous appartenons au Père, qui pourvoira à toute demande formulée au nom de son Fils.

Ce que nous possédons, beaucoup l’avaient convoité pour nous dissuader de suivre des voies qui n’étaient pas nôtre, mais Le Seigneur n’a pas permis à ce qu’on nous vole notre lumière, qu’on nous éloigne d’un destin bien plus grand que celui de nos débuts : faire jaillir de l’Île la vérité ! De plus, nos dons spirituels, notre persévérance, ont insufflé un nouveau souffle aux églises du septième jour respectant le sabbat de Dieu, un réveil pour déclencher la soif de la quête du Saint-Esprit.

Aussi, en cette Nouvelle Lune, qu’attendons-nous vraiment de Jésus-Christ à l’heure de l’imposition des mains ? Quels vœux faire à l’approche du vent impétueux, source de manne terrestre et céleste ? Partager la vérité ou la garder pour soi ? à l’heure où le monde sombre dans la perdition, à la suite de l’annonce officielle de la petite corne, celle de faire rétablir sur la terre la vie de Sodome et Gomorrhe.

Seule la vérité que nous avons reçu du Saint-Esprit peut tenir tête au message du fils de la perdition, au lieu du malheur, elle proclame la guérison, les miracles, la sainteté et la justice agréée de Dieu à qui s’approche et a soif de recevoir.

Souvenons-nous des miracles qui ont été accomplies dans les rues, les cultes pour rester confiants dans l’évangélisation qui peut être réalisée dans diverses manières. Par-dessus-tout, exhortons-nous constamment dans la prière fervente, car c’est par elle que Dieu nous certifie comme Eglise Apostolique, et qui est surtout le secret véritable pour avoir l’Esprit en soi en toute circonstance.

Bien-aimés en Christ, le monde a atteint le point de non-retour, que chacun reste donc ferme dans sa foi, et que tout croyant s’efforce à produire de bons fruits en attendant l’enlèvement de l’Eglise. Jésus reconnait ses brebis, aussi, où que se trouvera son serviteur, Il saura le justifier. Prédication de l’Apôtre Benjamina, à l’occasion de l’inauguration de la maison de prière à Tanambao Vohitsaoka Fianarantsoa, à la Nouvelle Lune du 07 juin 2024.