Croyez moi Je suis dans le père et le père est en moi.
En étudiant les différentes civilisations du monde, l’histoire de l’humanité révèle qu’à travers des siècles, l’homme est de nature croyante, superstitieuse. À chaque nation on prêtait une à plusieurs divinités. En observant ce phénomène, on peut déduire que l’homme a besoin de croire en un être supérieur pour remédier à ses problèmes. On peut aussi dire qu’à travers tous les âges, l’homme cherche à se connecter au vrai Dieu, mais Satan l’usurpateur, a créé les diverses religions pour corrompre la quête de l’homme, et ce dernier devient enchaîné par les rites et des lois chimériques de fausses croyances.
Ce que l’on note c’est que parmi toutes les religions, seul le christianisme est libéré du joug de toute loi liée à la chair et au sang, car il n’y a plus de sang d’animaux versé contrairement à ce que l’on retrouve dans les autres religions, voire même dans le judaïsme ou l’islam. Cette liberté que nous appelons grâce, vient de Jésus-Christ seul, l’Agneau immolé de Dieu qui a œuvré pour le salut de toute l’humanité, et de toutes générations ; le Sacrificateur Saint qui a vaincu la mort, pour expier les péchés de toutes les nations en un seul jour, afin que par Lui, tous les hommes soient égaux devant Dieu, et que tous puissent entrer dans le royaume de Dieu, à travers le baptême de l’eau et le baptême du Saint-Esprit.
Aucun n’a réussi cette œuvre messianique, ni un homme ni une divinité sur cette terre ni dans les cieux. Si Christ a pu accomplir cette mission divine, c’est parce qu’Il est dans le Père et que Le Père Lui-même est en Lui. Évangile de Jean 14-11, Jésus déclare qu’Il est dans le Père, et nous demande de le croire du moins à cause de ses œuvres. Les œuvres dont Il parle sont les miracles qui s’opéraient par sa puissance lorsqu’Il guérissait les malades, relevait les faibles, ressuscitait les morts : des miracles qui se manifestent encore jusqu’à notre ère par la puissance de son nom.
En revenant encore dans cette parole de Jésus, le Christ ajoutait que celui qui croyait en Lui ferait aussi les œuvres Qu’Il avait accomplies, et en fera de plus grandes, car Il s’en allait au Père. Cette parole est véridique et d’actualité, car à présent qu’Il est dans Sa gloire et a répandu le Saint-Esprit, nous qui croyons en Lui, nous possédons le signe qui nous accompagne, à savoir la capacité de chasser les démons, de guérir les malades par l’apposition des mains ( Marc 16 ; 17) . Bien plus encore, le don de l’Esprit nous confère des dons spirituels divers qui nous donnent la force d’être des enfants de Dieu, capables d’accomplir des merveilles qu’un simple homme ne peut faire. C’est par la force de la parole de Dieu et de son Esprit Saint que nous arrivons à répandre l’Évangile de par le monde, pour ramener les hommes vers le chemin, la vérité, et la vie.
En cela, Jésus nous rassure, lorsqu’Il s’adresse à ceux qui l’aiment. Garder les commandements, qui est non seulement notre preuve d’amour envers Dieu, mais aussi notre seul moyen de ne pas être orphelins, autrement dit séparés du Père. Car Christ est dans le Père, et Christ est le garant du don de l’Esprit par l’autorisation du Père. Tant que nous respectons la volonté pure de Dieu, nous aussi nous serons proche de Lui, car en recevant le Saint-Esprit, nous avons Christ qui vit en nous, et si nous avons Christ, nous sommes dans le Père, comme Christ est dans le Père.
Par cette bonne nouvelle, persévérons toujours dans le Seigneur, car en Christ nous sommes plus forts que le monde, plus forts que toute entité religieuse. Nous qui sommes dans le Père, nous avons la certitude de la puissance du Saint-Esprit, et donc nous sommes protégés de toute espèce de débauches. Tant que nous sommes ainsi, la prophétie d’Esaïe 51 est nôtre. Par cette grâce, nous sommes redevables envers Dieu, à nous donc de répandre la vérité partout où nous sommes, afin que dans ces derniers temps, que celui qui a des oreilles entende le salut proclamé par Jésus-Christ.
Enseignement tiré de la prédication de l’Apôtre Benjamina, le sabbat 18 Juin 2022, à Maevatanana.