Le mystère céleste du chemin qui mène a la demeure du père.
Dans la prophétie d’Esaïe dans le verset 45 : 11 – 13, Jéhovah a annoncé la fin de l’exil suite à la déportation d’Israël à Babylone. Dans ce message d’espoir, Dieu met à l’œuvre son assurance à concrétiser cette promesse pour son peuple pour qui Il témoigne d’une grande possessivité. Il assure que le chemin pour la terre sainte d’Israël et Jérusalem est déjà planifiée. Or, à travers cette prophétie qui concerne le salut terrestre pour les Juifs, il y a aussi une promesse destinée à tous les hommes de tout horizon, sur le salut céleste que Jésus planifie pour ses élus. Malheureusement, ce chemin qu’avait annoncé Le Seigneur est difficile à trouver de nos jours à cause de la pluralité des religions : ceux qui cherchent sont errants, assoiffés de trouver cette voie qui mène à la vie éternelle.
Avant tout, pour déceler le mystère du chemin du salut céleste, nous devons revenir sur la parole de Christ dans Jean 14 : 1 – 6, où Il annonce à ses apôtres qu’Il s’en allait pour préparer une place dans la demeure du Père, pour revenir et les ramener, afin que là où Il sera ils seront aussi. « Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin » . Par cette déclaration, Jésus dévoile une prophétie destinée à toute l’Église. Dans le verset 4, Jésus rassure que tout adorateur de Dieu connaît le chemin qui mène vers cette demeure, puisque ce chemin c’est Lui-même (verset 6) . Mais alors, pourquoi les prédicateurs actuels exhortent les hommes à se fier à une vierge ou à un saint, au culte des ancêtres, pour assurer une place auprès du Père, dispersant de cette manière le troupeau de Dieu, en faisant passer le message de Christ comme une promesse non tenue ? De plus, comment se fait-il que des personnes dévotes, malgré leur foi, ne sont toujours pas sur le chemin véritable que le Christ avait annoncée ? Que voit Jésus dans leur cœur ? Voit-Il qu’elles préfèrent miser leur foi sur l’église dans laquelle elles appartiennent ? Ou bien s’attachent-elles à la religion qui a été transmise de leurs ancêtres depuis des générations ? La promesse du retour de Jésus est pourtant véritable et inéluctable, et ce retour sera à double tranchant à cause du jugement qui va l’accompagner. Aussi, que celui qui entende la voix de ceux que Jésus a envoyé, écoute et applique la voie à suivre. Se sonder et se demander « où je vais ? Où j’en suis ? » est recommandé durant l’attente de l’avènement ; avoir la foi en la réalisation de la Parole sera une balise pour celui qui n’attend pas la dernière heure pour se repentir. Car ce jour sera redoutable : qui aura assez d’argent pour acheter le salut et le sang de Jésus-Christ ? Qui aura suffisamment épargné pour réserver des anges afin que ces derniers pourront venir l’enlever ? Qui saura, mais nous, souvenons-nous à chaque instant de la Parole de Jésus qui dit : « Je reviendrai, et je vous prendrai avec moi ».
Maintenant que nous savons que Jésus est le chemin du salut céleste, penchons-nous à présent sur la manière d’entrer dans la course, ou bien, comment faire pour que Jésus nous assure notre place dans la demeure du Père. En effet, à l’ère de la Nouvelle Alliance, toutes les Paroles de Dieu et le chemin céleste préparé par Jésus sont accessibles à tous les hommes de la terre, à condition de produire des fruits de la repentance. Jean-Baptiste a planifié le chemin du Seigneur en exhortant les hommes à se repentir et arriver au baptême de l’eau par immersion. Jésus-Christ en personne, s’était fait baptiser, afin de montrer aux hommes la voie à suivre pour s’échapper de la perdition. De même qu’Il a donné l’ordre aux apôtres d’aller et de faire des nations des disciples. Accepter Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur de sa vie est une étape cruciale pour acquérir une place dans la demeure du Père, et c’est une ligne directive qui permet de recevoir la force d’être enfant de Dieu, c’est-à-dire, d’obtenir le baptême du Saint-Esprit.
Le baptême du Saint-Esprit, beaucoup le recherchent. Pire, dans ces derniers temps, des personnes ignorent ce que c’est. Or, depuis le prophète Joël, Dieu a promis le don de Son Esprit sur toute chair, sans distinction de race, ni de rang social (Joël 2 : 28 – 29) . Plus loin, dans la lecture de la prophétie, on constate que les temps que Joël prédisait seront des temps graves, annonciateurs de dévastation du ciel et de la terre. Dans l’Apocalypse 7 : 3, on retrouve également le même scénario : la destruction de la faune et de la flore, et la course des anges à marquer du sceau protecteur, les serviteurs de Dieu. Ce sceau est le don du Saint-Esprit. C’était par ce don du Saint-Esprit (symbolisé par la vision de la colombe spirituelle) que Jésus avait opéré avec force, les miracles et le ministère qu’Il avait tenu. Avant son ascension, Christ avait recommandé aux apôtres de rester à Jérusalem avant d’aller évangéliser « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous et vous serez mes témoins […] » (Actes 1 : 4 – 8) . La suite de la lecture biblique a justifié la véracité de cette force, quant à la manière dont les apôtres avaient évangélisé la terre entière, et jusqu’à même réussir à faire obtenir le baptême du Saint-Esprit à ceux qui en ignorait l’existence. Ce don qui marque l’appartenance définitive à Dieu, est ce qui est de plus précieux, parce que d’une part celui qui le reçoit boit de l’eau de vie qui l’abreuvera spirituellement toute sa vie, et d’une autre part, il le protège des fléaux des derniers temps, et Jésus-Christ devient le garant de la pérennité du nom de son élu dans le livre de vie.
En somme, le chemin du salut céleste est Jésus, Il a posé les jalons de la vérité et les voies à suivre pour hériter d’une place dans la maison de son Père. En ces temps de la dégradation de la qualité de la vie terrestre et humaine, les prophéties dévoilent tous leurs mystères, et ce que l’on conclut, c’est que le retour du Messie est proche, aussi que les élus veillent alors, et à ceux qui veulent entrer dans la course, il n’est pas trop tard pour se repentir et se faire baptiser d’eau et d’esprit.