Sabbat 30 mai 2020 – Foi et Bénédictions : la paire spirituelle vers le salut.
Dans toute relation avec Jésus, la foi joue un rôle prépondérant. Sans la foi, Jésus ne peut œuvrer en faveur de ceux qui s’adressent à Lui. Jésus sonde les cœurs et éprouve la foi de chacun.
Mais d’où vient la foi ?
Des paroles de Dieu, qui constamment prêchées, actuellement sur les ondes de la radio FMFOI, trouvent leur chemin dans l’esprit de l’auditeur assidu et ancrent peu à peu la foi dans son cœur et dans son esprit. Les paroles divines semées accomplissent des miracles et des prodiges flagrants, soignent, rassasient et étanchent la soif du croyant tant sur le plan spirituel que matériel. Il sied de surligner que ce sont-là des œuvres divines voire la volonté de Jéhovah qu’Il veut voir s’accomplir dans la vie de chaque être humain, sans distinction aucune.
Mais quelle relation entre la foi et les bénédictions ?
La foi permet d’ouvrir grand les vannes du ciel d’où les bénédictions sont déversées à flots. Éternel insatiable, l’homme, chrétien ou non, où qu’il se trouve, requiert la bénédiction. Et force est de constater que les messages évangéliques se développent en grande partie autour de la bénédiction. Les croyants et les fidèles de tous horizons effectuent une quête perpétuelle de cette bénédiction alors que Jésus Lui-même a mis en oeuvre un plan pour pouvoir la répandre sur les hommes. Pour ce faire, Il a clairement énoncé Sa volonté en ce sens dans Malachie 3:10 : “Apportez donc réellement la dixième partie de vos revenus dans mon temple pour qu’il y ait toujours de la nourriture en réserve. Vous pouvez me mettre à l’épreuve à ce sujet, moi, le Seigneur de l’univers. Vous verrez bien que j’ouvrirai pour vous les vannes du ciel et que je vous comblerai de bienfaits.” La volonté de Dieu dont les fruits sont destinés aux fidèles, apparaît ici et agit dans deux domaines bien distincts : le spirituel et l’humain. Ainsi, son exhortation à ses disciples à demeurer à Jérusalem avant de les quitter, les baptêmes de repentance et du Saint-Esprit, la réussite et le confort matériel dont jouit l’homme lors de son voyage terrestre, la guérison, les miracles et prodiges relèvent autant de cette Volonté. “Mettez-moi à l’épreuve”. Cette parole de Jésus d’une profondeur incommensurable s’avère difficile à cerner. Cependant, pour que le croyant puisse recevoir Sa bénédiction et voir ses vœux exaucés, il doit présenter à Jésus des offrandes justes et accomplir cet acte avec foi. En contrepartie de la dîme et des diverses offrandes (apports financiers, prières, louanges, et surtout le don de soi en offrande vivante), Jéhovah déverse sans retenue des présents célestes, des dons inestimables (Son Saint-Esprit, et enfin la vie éternelle).
Toujours dans son interminable quête de bénédictions, le croyant n’a de cesse d’invoquer l’Éternel à différents moments de la journée et de la nuit. Il met tout en oeuvre pour s’approcher de Dieu, la véritable source de bénédictions (larmes de repentance, louanges, incantations et récits de prières en litanies). Mais seule la foi que Jésus sonde au plus profond du cœur permet l’accès aux bénédictions et multiples dons célestes.
Les prières non exaucées constituent autant de mises en garde de la part de Jésus pour ceux qui ont demandé sans la foi. Il sauve et bénit ses bons serviteurs mais frappe de malédiction ceux qui enfreignent Ses lois, l’empêchant de fait d’avoir accompli Sa Volonté. Il est à même de refuser offrandes et prières connaissant leurs provenances teintées de défauts.
À l’instar des transactions bancaires où les deux contractants trouvent leur intérêt mutuel, Jésus requiert des offrandes (dîme et autres apports pécuniaires pour assurer le fonctionnement matériel de l’Église (nourriture)) et récompense avec largesse son associé spirituel par de multiples bénédictions, se manifestant également dans la vie sociale de ce dernier. Et ce n’est pas tant la dîme ou autres offrandes humaines mais la foi qui importe le plus aux yeux de Jéhovah.
Comment provoquer la bénédiction ?
De prime abord, par la foi, en référence à Abraham, selon ce qui est stipulé dans Hébreux 11:11-12 et 17-19. Une foi indéfectible agréable à Dieu. Par la suite, haïr la pauvreté et se familiariser avec Jésus au quotidien sont autant de moyens efficaces et efficients pour s’emparer des bienfaits des mains de l’Éternel. Hormis une foi infaillible, l’espérance à travers les prières élevées contribue favorablement à l’obtention de bénédictions.
Dans sa grande mansuétude, Jésus accorde volontiers, en réponse à leurs prières, sa Miséricorde à ceux qui ont perdu leur foi ou encore à ceux dont l’exaucement des vœux tarde à venir.
Dans Son Amour pour l’homme, l’ Éternel veut le voir trôner au sommet de sa réussite sociale et dans des délais moindres.
Toutefois, certains chrétiens pratiquants font encore montre de scepticisme vis-à-vis de la dîme demandée par le Seigneur de l’univers, quoique clairement énoncée dans la Bible, et en considération de tous les bienfaits qui en résultent. La teneur de la Bible est quasi similaire pour tout chrétien, mais l’interprétation erronée dispensée lors de l’enseignement des Saintes Écritures éloigne la multitude de la volonté de Dieu, et par ricochet, les condamne à ne jamais recevoir les dons célestes voire la vie éternelle.
Les paroles de Dieu sont comparées à de l’eau qui fertilise abondamment la terre qui la reçoit, et une fois vivifié, l’esprit peut accueillir favorablement les bénédictions octroyées par Dieu. “Lorsqu’une terre absorbe la pluie qui tombe fréquemment sur elle, et produit des plantes utiles à ceux pour qui elle est cultivée, Dieu la bénit.” Hébreux 6:7. Le croyant dont l’esprit est quotidiennement nourri des paroles de Dieu peut espérer recevoir rapidement les bénédictions de Dieu, Sa grâce et aussi Sa paix.
Les bienfaits spirituels en Christ sont mis en exergue dans la lettre aux Éphésiens 1:3-3, 13-14. Jésus est la plus grande bénédiction pour l’homme qui croit en Lui. Il est la source du salut aussi L’accepter en tant que Seigneur et Sauveur personnel c’est donner accès libre aux bénédictions dans la vie présente et l’avenir.