PÂQUE 2023 : NOUS NE SOMMES PAS DE CEUX QUI SE RETIRENT DE LA FOI.
L’entrée à la Pâque véritable, implique une foi éprouvée pour chaque croyant désireux de renouveler un vœu de fidélité à Jésus immolé notre Pâque. C’est dans cette convocation sainte qui commémore la mort du Christ, que l’on peut déterminer la véracité de la foi d’une église et de l’apôtre qui la paît : s’ils marchent avec l’Evangile, ou s’ils se retirent de la foi.
L’apôtre Paul enseignait aux Hébreux sur l’attachement que Dieu accorde à la foi des hommes, car s’il est vrai que c’est par elle que Le Seigneur intervient, Il est attentif à ce que l’homme en fait, quelle place cette foi joue dans la vie de celui qui se dit serviteur de Dieu.
En effet dans Hébreux 10 : 39, nous lisons comme suit : « Nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. »
Le message que laisse ce verset, c’est que ni l’apôtre, ni les disciples de l’apôtre, ne devraient en aucun cas, être parmi ceux qui abandonnent la foi, car ceux qui agissent comme tels sont voués à la perdition. Les précurseurs de la foi, quant à eux, se doivent de travailler ensemble pour le salut.
Travailler pour le salut est la mission à laquelle chaque appelé est tenu d’accomplir. Si le Christ a élu et sauvé une personne, c’est pour la faire prédicateur de la foi, un missionnaire de la Bonne Nouvelle. Cette mission confère à chaque élu des marques qui les accompagnent, le pouvoir de chasser les démons, de guérir les malades par l’apposition des mains (cf. Marc 16 : 17). Le don de l’Esprit qui permet de détenir des dons spirituels sont des fruits de la foi qui facilitent la course à l’Evangile. Il en va de même pour les onctions diverses qui sont données par l’Esprit, et redistribuées de l’apôtre à la hiérarchie sainte, puis aux branches vivantes, et aux fidèles.
Or, ces puissances spirituelles assurent à celui qui les possède, la fructification dans la justice et la sainteté, garantissant une meilleure proximité avec Le Seigneur dans l’évangélisation, les temps vaqués à la prière et à la lecture biblique. Ne pas les utiliser serait un début du renoncement à la foi, un chemin déviant et dangereux pour le chrétien paresseux.
En effet, Hébreux 10 : 38 nous avertit alors par ces mots : « Et mon juste vivra par la foi, mais s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. » Le Seigneur est catégorique : celui qui se retire de la foi n’est plus digne de Lui. Si la foi fait vivre, comment vivre sans la foi ? Attention donc à l’importance d’entretenir la foi dans l’application aux textes, et à l’ouvrage, l’utilisation des puissances spirituelles que l’on possède.
Maintenant donc, notre exhortation pour rester amis de ceux qui croient, est celle qui a été donnée dans Job 22 : 21 : « Attache-toi donc à Dieu, et tu auras la paix ! ». L’entretien de la foi implique un retour vers Dieu axé sur une pureté de cœur et une volonté d’œuvrer avec l’apôtre, les oints, les branches vivantes, les frères et sœurs, qui composent l’Eglise. Car mieux vaut mourir dans la fatigue dans le Seigneur et jouir ensuite de la vie éternelle, plutôt que de brûler dans la vigueur de la paresse. Car même s’il est difficile de combattre le bon combat de la foi, la force du Seigneur agit dans la faiblesse de son serviteur, cette force qui peut soulever des montagnes, d’éloigner des dangers imminents, de faire de grands miracles pour la vie.
Car si Dieu a fait la promesse que le diable a été déjà vaincu et tombé, c’est pour que ceux qui croient retiennent leur foi pour la promesse du salut et de l’enlèvement proche pour la vie éternelle.
Enseignement tiré de la prédication de l’apôtre Benjamina lors de la Pâque nocturne du 05 avril 2023.