7E JOUR DE FESTIVITES PASCALES : L’APPEL GENERAL A PRÊCHER L’EVANGILE.

En ce septième jour des fêtes des pains sans levain, nous voici renouvelés de forces par l’Esprit, prêts à marcher à nouveau tout au long de l’année. Mais dès lors que viendra le coucher du soleil, notre réjouissance va-t-elle s’assoupir, au moment de nous coucher, après avoir reçu gratuitement toutes les grâces spirituelles, en attendant la prochaine Pâque ?Cette joie de recevoir est grande et enrichissante, réconfortante ! Mais est-ce que la plupart d’entre nous aurait aussi goûté à la joie d’aller partager ce qui a été reçu, à ceux qui sont encore dehors, dépourvus dans les ténèbres ?

Rappelons-nous ce que disait Jésus-Christ : la moisson est grande mais il y a peu d’ouvriers. Par le chemin que nous avons parcouru depuis le début, tandis qu’un seul a été appelé, puis une minorité, pour devenir ce que nous sommes devenus, si le premier n’avait pas œuvré, il y aurait-il eu une minorité ? Et bien que si le premier avait évangélisé mais que la minorité s’est contentée de recevoir, aurions-nous été cette église glorieuse que nous connaissons aujourd’hui ?

Nullement ! Parce que la bénédiction fonctionne selon la loi de la réciprocité : si nous avons reçu gratuitement, nous devons alors donner gratuitement, comme Christ nous l’a enseigné ! Et si la veille de ce septième jour de festivités, nous avons lancé l’alerte quant à la paresse et à l’endormissement spirituel, aujourd’hui nous faisons l’appel général à toute l’Eglise de prendre part à la mission de l’évangélisation !

Le prêche à ciel ouvert n’est point réservé qu’aux évangélistes et aux porteurs d’armes ! C’est de là que notre foi est née, et c’est de là que la gloire de Jésus s’est manifestée ! Pour toute personne ayant soif de voir la gloire de Dieu, c’est le moyen le plus efficace pour être témoin de l’effet de la Bonne Nouvelle sur les hommes, tant la puissance du Saint-Esprit qui agit est insondable ! Nous en sommes témoins, et parmi nos oints beaucoup ont été affermis par l’éducation de la prédication à ciel ouvert.

Bien que paraissant intimidant au premier abord, il y a des avantages à tirer du service de missionnaire : d’une part, parce qu’il accorde le goût de donner et de transmettre la justice de Dieu sur les gentils, et d’autres part la saveur de recevoir la puissance de Dieu qui agit en soi pour accomplir l’ouvrage. Imaginons alors si tous les fidèles venus adorer en ce jour, se levaient pour former un trio de missionnaires dans les rues, d’ici peu nous inaugurerions plusieurs nouveaux lieux de prière, après avoir arraché tant de gens du feu de l’enfer ! Et bien que la mission d’évangélisation soit un investissement personnel de grande envergure, l’encouragement à prêcher de soi-même est une source de bénédictions pour celui qui croit que Le Père qui est dans les cieux sait pourvoir tout ce dont nous avons besoins au quotidien.

En somme, l’évangélisation est un service d’amour pour Dieu et pour son prochain.

Il est vrai que plusieurs d’entre nous se sentent intimidés face à la hauteur de la tâche, pour diverses raisons. Dieu devine nos pensées, et Il nous connaît dans nos moindres retranchements. Mais dans nos faiblesses, Le Père sait comment intervenir pour nous affermir et nous justifier devant toute manifestation maléfique, car ceux qui se confient en Lui ne seront jamais confondus ! Aussi, Faisons fi de toute crainte, toute de même, n’avons-nous pas une onction apostolique et prophétique ? N’avons-nous pas tous les dons spirituels ? Ne sommes-nous pas accomplis en tant qu’Eglise et Epouse de l’Agneau ? Ne possédons-nous pas les commandements de Dieu et n’avons-nous pas tous reçu l’enseignement biblique véritable ? Ne sommes-nous pas tous témoins de la puissance de Dieu ?

Posons-nous les bonnes questions dans nos vies respectives, et analysons ce qu’il semble le plus important : notre travail, notre vie en société, la vie de l’église ?

Il est important de le savoir, car la monotonie et la paresse spirituelle est dangereuse pour l’avenir de l’Eglise.

Prédication de l’Apôtre Benjamina, au septième jour des réjouissances pascales, 31 mars 2024.

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